Durant les années 1960, la dissuasion nucléaire devient le pivot de l’équilibre mondial entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’URSS. Le mémoire de Ciara McLaverty montre comment la doctrine de représailles massives cède la place à la riposte graduée, plus crédible face à la parité nucléaire. Les crises de Berlin et de Cuba révèlent la peur comme outil de stabilité. Le Royaume-Uni, dépendant des États-Unis pour sa force nucléaire, illustre les tensions entre autonomie stratégique et solidarité alliée.
Aujourd’hui, les débats sur le partage nucléaire au sein de l’OTAN, la modernisation des arsenaux et la rivalité Russie-Occident rappellent ce passé. Ce “vintage” stratégique perdure : la dissuasion reste, hier comme aujourd’hui, le paradoxe d’une paix maintenue par la menace de l’anéantissement.
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